Prévention des inondations

La prévention des inondations, ou pour être plus juste la prévention des risques d’inondation, vise à réduire le risque d’inondation. Autrement dit, il s’agit de réduire les conséquences négatives des inondations sur les personnes, les biens, l’activité économique, l’environnement et le patrimoine culturel. 

La réduction du risque peut être obtenue de plusieurs façons, en travaillant sur chacune de ses composantes :

  • Réduction de l’aléa : faire en sorte qu’une zone se retrouve moins fréquemment inondée, par exemple en réduisant l’imperméabilisation des sols ; 
  • Réduction de l’exposition des enjeux : faire en sorte de ne pas installer des enjeux (habitations, entreprises, …) en zone inondable, ou les déplacer dans des zones où les inondations sont moins fréquentes et moins intenses ; 
  • Réduction de la vulnérabilité des enjeux : de nombreuses solutions sont envisageables, comme la création d’un espace refuge en hauteur ou la surélévation des équipements sensibles (appareils électriques par exemple).

La prévention des inondations vise donc à augmenter la résilience du territoire, en permettant son bon fonctionnement malgré le risque, qui doit être intégré dans les choix d’aménagement et dans l’organisation en cas d’inondation. Cette intégration implique au préalable que les personnes habitant le territoire aient une culture du risque, autrement dit qu’elles connaissent le risque et qu’elles aient conscience de ses conséquences. 

Sept axes de prévention sont généralement retenus pour classer les actions possibles :

  1. Connaître le risque et sensibiliser tous les publics sur ses conséquences et les comportements à adopter ; 
  1. Surveiller et prévoir les épisodes météorologiques dangereux et les crues ; 
  1. Alerter et gérer les épisodes d’inondation
  1. Intégrer le risque dans l’aménagement et l’urbanisme
  1. Réduire la vulnérabilité des personnes et des biens exposés ; 
  1. Gérer les écoulements : préserver les zones d’expansion de crue, éviter la formation d’embâcles, … ; 
  1. Gérer les ouvrages de protection, notamment les systèmes d’endiguement.

Pour chacun de ces axes, les retours d’expériences doivent être valorisés pour améliorer continuellement la prévention. 

Pour que le territoire soit réellement résilient, les actions de prévention doivent impérativement intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et économiques.